La crise climatique et environnementale n’est pas une menace lointaine dont on ne connaît pas encore les conséquences potentielles. La crise est déjà d’actualité et le dérèglement climatique, qui cause déjà d’immenses pertes matérielles et en vies humaines à travers le monde, n’est qu’une des conséquences les plus manifestes. Mais, devant cette crise, les réactions et les réponses des gouvernements face à la situation sont très différentes d’un pays à un autre.
L’inaction générale
La crise climatique est déjà une question majeure lors des conférences de chefs d’États et de gouvernements. Pourtant, elle ne reste qu’un point à aborder dans les ordres du jour. Il n’y a que trop peu de pays qui prennent réellement des décisions afin de lutter contre la crise. Pourtant, presque plus personne ne nie les effets dévastateurs du réchauffement climatique et de la destruction de l’environnement.
Mais, à l’exception de certaines nations, les rares actions menées sont loin de répondre à l’urgence de la si
tuation. De nombreux citoyens du monde entier considèrent d’ailleurs que les gouvernements et les décideurs se complaisent dans une inaction générale. Une situation qui ne s’arrange pas avec l’action du lobbying des grandes industries polluantes qui combattent les initiatives vertes.
Les mouvements populaires
Hormis les décideurs étatiques, il est intéressant d’observer la réponse populaire à la crise climatique. Car ce sont les particuliers qui sont les premières victimes du dérèglement climatique, et non les multinationales ou les gouvernements.
C’est ce qui explique en partie les mouvements populaires tels que la Marche pour le Climat qui se sont multipliés au cours des dernières années. Des mouvements de masse qui visent à interpeller les décideurs, et faire prendre conscience de l’urgence de la crise climatique, depuis la base.