Contrairement à ce que son nom laisse entendre, la Déclaration des Droits de l’Humanité est bien différente de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948. En effet, cette nouvelle Déclaration des Droits de l’Humanité pourrait presque être appelée Déclaration Universelle de l’Environnement en raison de sa portée écologique.
Mieux comprendre la Déclaration Des Droits de l’Humanité
Il aurait été assez difficile d’écrire une déclaration de droits pour l’environnement étant donné que celui-ci ne jouit pas de la même reconnaissance légale dans tous les pays. Cela dit, un moyen pratique de parler d’environnement et de sa pérennisation, c’est bien d’en faire une fonction de la survie de l’Humanité. Et dans ce contexte, la Déclaration des Droits de l’Humanité vise à poser les principes, les droits et devoirs qui permettront de garantir un monde sain aux générations futures. Une notion à laquelle tous peuvent adhérer, quelles que soient leurs nationalités, appartenances religieuses, etc.
Quels sont les principes de la Déclaration des Droits de l’Humanité ?
Le principe fondateur d’une telle déclaration, est d’établir le “droit pour tous les habitants de la Terre à vivre dans un monde dont le futur n’est pas compromis par l’irresponsabilité du présent”.
En somme, c’est un droit transgénérationnel qui s’adresse aussi bien aux générations passées, qu’aux générations présentes et aux générations futures. C’est un droit qui admet le devoir de léguer aux générations qui nous succéderont une Terre qui ne soit pas minée par la gestion irresponsable que nous aurions menée.
Malheureusement, la Déclaration des Droits de l’Humanité n’a pas de portée juridique contraignante pour les États. Il s’agit simplement d’un texte à fort caractère symbolique qu’ils sont libres d’adopter ou non. Mais on peut encore espérer qu’il ait posé les bases pour les générations futures.